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Je viens de cerner une nouvelle similitude dans une lecture sur les travaux d'Henri Poincaré (datant de 1913 !): "Poincaré compare la communauté scientifique à la communauté militaire. De même que l'armée par sa discipline peut transformer des paysans frustes ou des aventuriers sans principe en héros, de même la pratique scientifique inculque à des gens ordinaires des qualités de désintéressement, d'exactitude scrupuleuse, de dévouement. Cela, parce qu'elle est une "oeuvre collective" qui incite les gens à "subordonner les intérêts particuliers aux intérêts généraux": Elle est comme un monument dont la construction demande des siècles et où chacun doit apporter sa pierre; et cette pierre lui coûte parfois toute sa vie. Elle nous donne donc le sentiment de la coopération nécessaire, de la solidarité de nos efforts et de ceux de nos contemporains, et même de ceux de nos devanciers et de nos successeurs. On comprend qu'on n'est qu'un so

Lu ce matin dans Immatériel: nouveaux concepts ( de Bandt et Gourdet chez Economica) "Dans tous les cas, qui n'ont rien de bien particulier, on traite donc, soit d'informations codifiées qui circulent (ce sont des informations dites de marché sur des éléments de comparaison des produits), soit de (stocks de) compétences ou ressources humaines plus ou moins qualifiées, soit de créations finalisées de connaissances et savoir permettant de produire (mieux) et innover. Il faut bien voir cependant que, pour les économistes du moins, les deux dernières catégories ont, longtemps, été considérées comme des réalités exogènes et à ce titre non intégrées dans l'analyse. Qu'y a-t-il de nouveau par rapport à tout cela ?" (p.9) Donc, pour les économistes académiques d'une certaine génération, les entreprises - jusqu'à il y a peu - se concentraient sur trois types d'info stratégiques: 1. les renseignements de marché (combien coûte le produit X dans un segment Y